Iftar des ambassadeurs

C’était ce mardi soir à la Grande mosquée de Paris. Le quatrième "iftar des ambassadeurs". Un repas de rupture du jeûne avec de nombreux ambassadeurs ainsi que le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, mais sans le ministre de l’Intérieur en charge des relations avec les cultes.

Le ministre des Affaires étrangères qui a eu des mots d’apaisement dans une période de tensions entre la France et l’Algérie. « La France est attachée à sa relation avec l'Algérie avec laquelle nous sommes unis par des liens complexes, mais d'une densité sans équivalent et des intérêts partagés ». Des mots de Jean-Noël Barrot lors d’un discours avant de débuter le repas de rupture du jeûne. Des propos devant le recteur de la Grande mosquée. Chems Eddine Haziz qui a fait état de l’"histoire singulière » de l’institution religieuse « avec l’Algérie". « Histoire » qui a t-il ajouté « lui a permis de soutenir la pratique harmonieuse de l’islam en France, d’accompagner la citoyenneté des musulmans et de lutter contre l’extrémisme ». 

Le recteur pour qui cette institution religieuse « entend continuer sur le chemin de l’apaisement et de l’espoir d’une relation vertueuse entre la France et l’Algérie ». Il s’exprimait devant un parterre d’ambassadeurs, mais aussi d’élus et de représentants de différents cultes. 

C’est dans une ambiance conviviale que le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères a assuré selon son propos que « les millions de nos concitoyens liés d'une manière ou d'une autre à l'Algérie n'ont rien à voir avec les difficultés que nous rencontrons aujourd'hui avec les autorités algériennes » « ils ont le droit à la tranquillité » a ajouté le chef de la diplomatie française.