Le président syrien par intérim a signé la déclaration constitutionnelle du pays.

Publié : 13 mars 2025 à 15h23 par François-Xavier DECALONNE

Pour président Ahmad al-Chareh « C’est une nouvelle page de l'histoire de la Syrie ». Le président par intérim pour qui l'injustice est remplacé par la justice et « la souffrance par la miséricorde ».

Le chef de l’Etat par intérim s’est ainsi exprimé après la lecture de la déclaration constitutionnelle par un porte-parole du comité.


Alors que dit la nouvelle déclaration constitutionnelle, annoncée lors d'une conférence de presse au palais présidentiel à Damas :  Elle établit une séparation stricte des pouvoirs en Syrie, elle garantit la liberté d’expression et les droits "politiques et économiques" des femmes… C’est ce qu’indique Abdel Hamid al-Awak, un porte-parole du comité de rédaction.


Selon le comité, la Déclaration énonce l’importance des juges. Elle souligne leur indépendance et indique qu’elle  laisse à l’Assemblée populaire le soin d’expulser, de révoquer ou de réduire les pouvoirs d’un membre de l’Assemblée.


Le comité a fixé la durée de la période de transition à 5 ans, et le Président de la République a le droit de déclarer l’état d’urgence.


Les nouvelles autorités ont aboli la Constitution et dissous le Parlement. Un parlement qui était une chambre d'exécution des décisions du pouvoir.


Cette déclaration constitutionnelle est signé un peu plus de mois après la chute du régime Assad et la prise du pouvoir par une coalition  islamiste dirigée par Ahmed El Chareh le 8 décembre dernier. Elle est aussi signée après les tueries de civils qui ont fait plus d'un millier de victimes dans les régions alaouites. Un cycle de violences sans précédent depuis la chute de Bachar al-Assad.