Arabie: plus de mesures recommandées pour lutter contre le MERS

23 février 2015 à 13h47 par La rédaction

Une mission internationale a recommandé plus de mesures pour lutter contre le coronavirus MERS en Arabie saoudite, premier foyer de la maladie.

 

Dans un communiqué publié lundi, la mission a notamment préconisé de "comprendre l'interface humains/animaux dans l'infection et la transmission du virus" et de "combler les lacunes dans la connaissance scientifique et épidémiologique du MERS-Cov en réalisant plus de recherches et en partageant leurs résultats rapidement et à une vaste échelle".

 

Jusqu'alors, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), citant des résultats préliminaires d'une série d'études, indiquait que les personnes ayant des contacts directs avec les chameaux présentaient un risque plus élevé d'infection par le MERS, auquel les jeunes chameaux sont particulièrement sensibles.

 

La mission était composée d'experts de l'OMS, de l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé animale, ainsi que de l'Institut Pasteur en France.

 

 

Elle a également recommandé d'améliorer la prévention, notamment en milieu hospitalier où les infections sont nombreuses et d'intensifier les campagnes d'informations autour du coronavirus.

 

Vendredi, le ministère saoudien de la Santé a indiqué que les décès dus au coronavirus MERS en Arabie saoudite, avaient considérablement augmenté en février.

 

Au total, 903 cas d'infections par le MERS-CoV, dont 387 mortels, ont été recensés en Arabie saoudite depuis l'apparition de la maladie en 2012.

 

Le coronavirus MERS est considéré comme un cousin, plus mortel mais moins contagieux, du virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.

 

Comme lui, il provoque une infection des poumons, et les personnes touchées souffrent de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires. A la différence du SRAS, il génère aussi une défaillance rénale.

 

Il n'existe pour l'heure aucun traitement préventif contre le coronavirus MERS.

 

AFP