Israël doit faciliter les déplacements des Palestiniens pour le ramadan (ONU)
Modifié : 25 juin 2015 à 14h56 par La rédaction
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé Israël à faciliter la circulation des Palestiniens entre Gaza et la Cisjordanie, notamment Jérusalem-Est, à l'occasion du ramadan, a indiqué mercredi un haut responsable de l'ONU.
M. Ban félicite Israël pour avoir "allégé certaines restrictions" mais déplore que certaines mesures aient été annulées ensuite après des tirs de roquette depuis Gaza, a déclaré devant le Conseil de sécurité le secrétaire général adjoint de l'ONU aux Affaires politiques Jeffrey Feltman.
Ban "encourage Israël à renforcer et étendre ces mesures de confiance, qui permettent la circulation légitime des personnes et des biens entre Gaza et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, et améliorent la qualité de vie des Palestiniens", a ajouté M. Feltman.
Israël a annulé mercredi l'autorisation délivrée à 500 Gazaouis de se rendre en fin de semaine à Jérusalem pour le ramadan, à la suite d'un tir de roquette depuis le territoire palestinien.
Le gouvernement israélien a cependant affirmé qu'il reviendrait la semaine prochaine aux dispositions adoptées à titre exceptionnel pour le ramadan et qu'il autoriserait jusqu'à 800 Gazaouis à aller prier à Jérusalem chaque week-end du ramadan.
Israël impose un rigoureux blocus à la bande de Gaza et contrôle l'accès à Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem annexée et occupée.
Les Palestiniens accordent beaucoup d'importance au fait de pouvoir aller prier à l'occasion du ramadan sur l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam.
Selon M. Feltman, M. Ban considère aussi que l'envoi par des militants pro-palestiniens d'une nouvelle flottille vers Gaza "n'aidera pas à améliorer la situation difficile à Gaza", tout en réitérant son appel à Israël à lever son blocus.
Cinq bateaux transportant environ 70 militants ont quitté les côtes européennes pour tenter de briser le blocus maritime de la bande de Gaza. Il y a cinq ans, l'armée israélienne avait arraisonné un navire turc en route vers Gaza, faisant dix morts et provoquant une crise diplomatique avec Ankara.
AFP