Laurent Grandguillaume, l'invité de "Pluriel"
Publié : 9 mai 2016 à 16h16 par La rédaction
« Pluriel » a reçu Laurent Grandguillaume, député socialiste de la première circonscription de la Côte-d'Or. Il vient de publier "La gauche a perdu la boussole, offrons-lui un GPS", éditions du Moment.
Laurent GRANDGUILLAUME, 38 ans, est depuis le 17 juin 2012 député de la première circonscription de la Côte-d'Or. Titulaire d'une maitrise de sciences économiques à l'Université de Bourgogne, il a travaillé dans les secteurs de la banque, des collectivités territoriales et de la formation.
En 2008 il est élu adjoint au maire de Dijon, délégué à la jeunesse, à la vie associative et à la démocratie locale, vice-président délégué aux finances du Grand Dijon. De novembre 2008 jusqu'au 2 juillet 2012, il est conseiller général du canton de Dijon-5. Il démissionne en septembre 2012 de ses mandats dans le cadre de son engagement de non cumul entre le mandat de député et un exécutif local.
Il intègre en début de législature, le 27 juin 2012, la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale. Il est élu membre du bureau du groupe socialiste, radical et citoyen de l'Assemblée nationale.
Il est désigné par la commission des finances rapporteur spécial sur l'immigration, l'asile et l'intégration, le 11 juillet 2012. Il intègre la Mission d'évaluation et de contrôle en décembre et le Comité consultatif de la législation et de la réglementation financières où il représente l'Assemblée nationale.
Il crée en novembre 2012 un groupe de réflexion national "Entreprendre à gauche" avec une dizaine de députés socialistes dont Thierry Mandon.
Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre, lui confie deux missions : l'une sur la fiscalité dans le secteur non lucratif privé, l'autre sur l'entrepreneuriat individuel. Les propositions de son rapport sur la simplification des régimes juridiques, sociaux et fiscaux de l'entrepreneuriat individuel seront intégrées dans la loi relative à l'artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, adoptée en juin 2014. Il a en outre été rapporteur pour avis sur la loi consommation en 2013.
Membre depuis 2003 du Conseil National du Parti Socialiste, il en a été le délégué national à la formation et à la rénovation et le Secrétaire national adjoint aux fédérations. Il a ensuite été nommé Secrétaire national à l'organisation et aux adhésions et participe à ce titre au bureau national du PS.
En juin 2014, Manuel Valls, Premier Ministre le nomme à la co-présidence du Conseil de Simplifications pour les entreprises ou il remplace Thierry Mandon.
La Gauche a perdu sa boussole ? C'est une évidence ! Déchéance de la nationalité, Code du travail, rapport à l'entreprise. L'actualité de ces derniers mois a montré une gauche souvent désorientée face aux problèmes de notre temps. Et pour cause. Ses outils d'analyse traditionnels, forgés au xixe siècle, sont aujourd'hui hors d'usage dans un monde où la révolution numérique a supplanté la société industrielle. Faut-il pour autant errer au jour le jour sans repères ni valeurs, en laissant régner la seule loi du marché ? Laurent Grandguillaume ne s'y résigne pas.
Né en 1978, il a grandi dans un monde dont les crises économiques, sociales, écologiques se sont succédées. Elu local et député PS à Dijon, il oeuvre sur le terrain à des solutions originales. Choisi comme médiateur par le gouvernement dans le conflit opposant les taxis aux VTC, Laurent Grandguillaume veut donner un statut aux nouveaux emplois sans faire table rase de l'existant. Loin des vieux schémas marxistes où l'entreprise est réduite à un lieu d'exploitation, il propose dans ce livre une grille de lecture pragmatique. Loin de tout sectarisme, l'auteur s'inspire des travaux de philosophes, sociologues, politologues, économistes de toutes opinions.Refusant à la fois le maintien d'un statu quo impossible et la fuite en avant dans une modernité sans garde-fou, Laurent Grandguillaume prône une troisième voie où les progrès technologiques seraient mis au service de la justice sociale. Un livre qui foisonne d'analyses et de propositions nouvelles à lire par tous ceux pour qui la gauche, loin d'être une nostalgie, peut encore se conjuguer au futur.