Les attentats en France, en Tunisie et au Koweit condamnés au Liban

Modifié : 28 juin 2015 à 1h05 par La rédaction

Plusieurs responsables politiques libanais ont réagi vendredi aux attentats perpétrés en France, en Tunisie et au Koweit, rapporte la LBCI. Le Premier ministre Tammam Salam a qualifié l'attentat-suicide contre une mosquée chiite à Koweet-City d'"acte lâche qui vise à semer la discorde au sein de la population koweitienne". Vingt-cinq personnes ont été tuées, selon un nouveau bilan fourni par le ministère de l'Intérieur de l'émirat. Le Hezbollah chiite a également condamné l'attaque, appelant le peuple koweitien à la "patience et la cohésion afin d'empêcher les terroristes de semer la discorde". L'ancien Premier ministre Saad Hariri a pour sa part estimé que les attentats au Koweït, en Tunisie et en France "sont une nouvelle étape au sein d'une série d'attentats dangereux et suspects qui ont pour objet de ternir l'image de l'islam et semer la discorde entre musulmans". En France, une personne est morte décapitée et plusieurs ont été blessées dans un attentat probablement jihadiste qui a visé en matinée une usine de gaz industriels près de Lyon. En Tunisie, ce sont 27 personnes, dont des touristes étrangers, qui ont été tuées vendredi lorsqu'un homme armé a ouvert le feu dans un hôtel de Sousse, au sud de Tunis. L'Orient Le Jour