Un cessez-le-feu de 30 jours sous conditions en Ukraine

.  Le président Ukrainien met en garde contre selon « ses mots des paroles très manipulatrices" du président russe. Vladimir Poutine s’est dit en faveur de la trêve. Mais il pose donc des conditions. Le chef de l'Etat russe a évoqué la mise en place technique et donc politique, des mécanismes d'un cessez-le-feu. Qui surveillera la ligne de contact entre les belligérants, s'est-il demandé, qui va relever d'éventuelles violations et qui sera le juge de paix ?

Dans au chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov dit « ne pas être intéressé par la position des pays de l'Union européenne dans le règlement du conflit en Ukraine ». Une réponse au secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, qui estimait avant hier que les Européens allaient « devoir être impliqués » sur l'Ukraine.

Le Kremlin a annoncé aujourd’hui que le chef de l’Etat russe a remis hier à l'émissaire américain Steve Witkoff  un message adressé à Donald Trump au sujet de sa proposition de trêve.

"Quand Steve Witkoff apportera toutes les informations au président Trump, nous déterminerons le timing pour une conversation" entre les dirigeants russe et américain, a dit le porte-parole du Kremlin.

Le porte-parole du Kremlin s’est  "prudemment optimiste", lors de son briefing quotidien.

C’est dans ce contexte que Vladimir Poutine s'est entretenu au téléphone la nuit dernière avec le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, pour évoquer notamment le règlement du conflit ukrainien.

Selon le Kremlin, lors de cet entretien téléphonique avec le prince saoudien Vladimir Poutine "a donné une haute appréciation aux efforts de médiation de l'Arabie saoudite ».