Le 55e anniversaire de la Constitution

Publié : 3 octobre 2013 à 17h48 par La rédaction

RADIO ORIENT

Jeudi 3 octobre correspond au 55e anniversaire de la Constitution du 4 octobre 1958, rédigée par Michel Debré.

 

 

Pour marquer l'événement le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, fils du rédacteur de la Loi fondamentale en 1958, a invité au Conseil constitutionnel tous les anciens présidents de la République, Premiers ministres, ministres et secrétaires d'Etat de la Ve République.

 

Lors d'une cérémonie inédite,  François Hollande a salué à la fois la stabilité et "la plasticité" des institutions de la Ve République.

 

"En réunissant des ministres et anciens ministres qui ont servi sous la Ve République vous avez voulu démontrer une seule chose, c'est qu'au-delà de la diversité des personnalités, nos institutions ont permis aux principales formations politiques républicaines de servir chacune à leur tour notre pays", a déclaré le chef de l'Etat.

M. Hollande a rendu hommage au président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, pour avoir pris "l'initiative exceptionnelle" d'une telle célébration.

 

Cinquante-cinq ans après sa création, la Constitution de la Ve République "est toujours là, la constance l'a emporté sur la circonstance et le texte a duré au-delà du contexte", a loué M. Hollande, soulignant qu'elle a été "servie par ceux-là même qui l'avaient le plus contestée". Une référence à l'ancien président socialiste François Mitterrand, qui l'avait pourfendue avant son élection avant de se couler dans le moule.

 

Le président de la République a aussi souligné la "plasticité" d'un texte qui a été "capable d'évoluer" et qui "a été révisé 25 fois depuis 1958". "La Constitution est le socle des valeurs fondamentales d'hier, d'aujourd'hui et de demain", a-t-il encore estimé.

 

Il a souligné au passage qu'il n'avait "jamais été favorable à une VIe République", ardemment défendue notamment par son ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. "Je n'ai jamais pensé qu'il serait possible d'en terminer avec l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel. Les Français y sont légitimement attachés", a-t-il fait valoir.

  

 

Source : AFP