Nelson Mandela : lâ??ami des Palestiniens

Publié : 10 décembre 2013 à 18h59 par La rédaction

RADIO ORIENT

Nelson Mandela était un soutien de longue date de l'Organisation pour la Libération de la Palestine.

 

 

En 1994, Mandela devient le premier Président d'Afrique du Sud noir. Et dans la masse des chefs d'états, personnalités politiques invités, on distingue alors une silhouette aussi mondialement connue, celle d'un homme incarnant alors une cause dont on pense à l'époque qu'elle est en bonne voie, mais qui depuis est plus que jamais retournée vers une impasse: La silhouette, l'uniforme, le keffieh, le sourire de Yasser Arafat. Car Mandela que l'on décrit « juste parmi les justes » a toujours défendu la cause palestinienne et entretenu une amitié sans faille avec Arafat. 1994, c'est aussi l'année, où Arafat et Ytzac Rabin reçoivent ensemble le prix Nobel de la paix... Un an plus tôt, c'était le tandem Mandela/de Klerk qui l'avait reçu!

 

Nelson Mandela avait effectué sa première visite dans les Territoires palestiniens et en Israël en octobre 1999, quelques mois après avoir quitté le pouvoir. Dans un discours au Conseil législatif (Parlement) palestinien à Gaza en présence de Yasser Arafat, il avait exhorté les Palestiniens à ne pas se décourager dans leur lutte. "Nous avons connu, nous aussi, des jours terribles, le sacrifice de camarades, et de fortes frustrations", dans le combat contre l'apartheid en Afrique du Sud, avait-il rappelé.

 

Les Palestiniens ne peuvent oublier ses paroles : « Nous ne savons que trop bien que notre liberté demeurera incomplète sans la liberté des Palestiniens. »

 

Il avait également prononcé un discours devant un parterre de journalistes, dans lequel il acceptait de servir de médiateur politique entre Israël et ses voisins.

 

« Israël devrait se retirer de toutes les zones qu'il a conquises aux dépens des Arabes en 1967, et en particulier, Israël devrait de retirer complètement du plateau du Golan, du Sud Liban et de la Cisjordanie, » a-t-il affirmé, comme l'a rapporté Suzanne Belling de l'agence Jewish Telegraph.

 

Source : Blog Frédéric Helbert/ RTL.fr